Construction
Bancs de l’amitié
Conception et construction de deux bancs de l’amitié pour une école de Montréal.
« Catherine Ouellet-Cummings et Julien Boisseau, les propriétaires de L’Abricot, un atelier d’impression à domicile, ont accepté de fabriquer les installations bénévolement.
Ces deux résidents de Ville-Émard étaient emballés à l’idée de réaliser ce projet, qui bénéficiera à plusieurs élèves de leur quartier, dont leur fils maintenant en troisième année.
«Nous avions carte blanche sur la confection des bancs. Nous avons voulu confectionner quelque chose de durable, de solide et de sécuritaire, comme ils seront installés à l’extérieur à l’année», précise M. Boisseau.
Les bancs de plus d’un mètre de largeur représentent deux visages qui se rencontrent ou qu’un seul, tout dépendant de la perspective qu’on en fait. L’idée était de concevoir un design intéressant et accueillant pour les enfants.
En tant que parents, ils ont perçu de manière positive cette initiative de l’école. «La cour est très grande, mais aussi très vide. Ces bancs permettent un lieu de rencontre pour les enfants et favorisent les interactions», ajoute M. Boisseau. »
Ruelle verte Dumas-Hurteau
Nous avons eu l’immense plaisir de concevoir (et de peindre) des murales et des éléments de marquage au sol pour un projet de ruelle verte de notre quartier. C’était un privilège de travailler avec l’équipe super impliquée de la ruelle et, on va se le dire, c’est vraiment chouette de pouvoir voir notre travail tous les jours en allant reconduire notre fiston à l’école.
Octobre 2017.
Bibliomobile
Nous avons participé au lancement de la Bibliomobile de Laval, qui avait lieu en mai dernier, en proposant différents éléments visuels, dont ce panneau auto-portant que nous avons conçu et fabriqué. Pour joindre l’utile à l’agréable, nous avons placé les informations autour d’un circuit pour une version miniature de la Bibliomobile que les enfants peuvent manipuler.
Le panneau suivra la Bibliomobile au cours de certains événements cet été, dont à la La Grande Fête Des Pompiers De Laval en fin de semaine!
Photos de la Bibliomobile, magnifiquement illustrée par B.Tardif – Illustrateur, ici : https://www.facebook.com/
Panneau Pascal Blanchet
Si vous nous suivez sur Facebook, sur Twitter ou sur Instagram, vous avez déjà vu quelques photos de ce projet passer, mais parce nous en sommes très fiers et que c’était un sapré beau défi, vous excuserez l’avalanche de photos supplémentaires que je mets ici!
Tout a commencé à la fin de l’été, lorsque l’illustrateur Pascal Blanchet nous a contactés avec sa proposition : sérigraphier une illustration qu’il avait créée pour l’exposition La BD s’expose au Musée, qui a pris l’affiche avant hier au Musée des beaux-arts de Montréal, sur un panneau de bois de près de 4 pieds par 8 pieds. En toute honnêteté, je dois admettre que j’étais contre l’idée de le faire – un beaucoup trop grand défi, d’après moi -, mais Julien a insisté et il a bien fait.
Tôt dans le processus, nous avons abandonné l’idée de la sérigraphie au profit d’une reproduction à l’aérographe (airbrush). Julien a eu l’idée d’utiliser des teintures plutôt que des peintures pour laisser apparaître le grain naturel du bois, de la peinture au lait pour le fond noir mat et de l’émail pour le blanc lustré. Ça plaisait à Pascal. Il a retravaillé son image et nous a envoyé la version finale. Julien a fait les premiers tests étape par étape pour trouver le bon ordre d’application des couleurs, puis le vrai travail a pu commencer.
En résumé, en étapes, ça a donné :
1. Aller chercher le panneau et le sabler (trois fois plutôt qu’une pour qu’il soit doux doux doux).
2. Faire imprimer l’illustration en format réel sur un vinyle auto-collant fixé au panneau.
3. Couper à l’exacto toutes les zones noires et vaporiser la peinture au lait (deux couches) sur tout le fond.
4. Retirer une à une chacune des autres zones de couleur pour les vaporiser (en prenant soin de recouvrir avec du ruban adhésif chaque zone déjà colorée pour éviter que les teintures se mélangent).
5. Recouvrir une dernière fois l’ensemble du panneau avec du ruban adhésif pour ne laisser que les zones blanches à vaporiser à l’émail (trois couches, avec un sablage entre chaque vaporisation).
6. Retirer l’ensemble du ruban adhésif (s’extasier un peu en voyant que c’est presque terminé et que c’est vraiment beau) puis faire les zones d’ombre (encore une fois, cela impliquait de recouvrir pour une ultime fois certaines zones colorées pour éviter les mélanges de couleur).
7. Sabler légèrement l’ensemble du panneau terminé et l’huiler à l’huile de chanvre.
8. Attendre patiemment que le Musée vienne le chercher, en s’émerveillant d’avoir un tel panneau chez nous et en imaginant toutes les catastrophes qui pouvaient lui arriver.
9. Pousser un soupir de soulagement lorsque le panneau a finalement quitté notre entrée.
Vous pouvez désormais voir le panneau dans son contexte au Musée des beaux-arts et, vraiment ça vaut le coup (pas juste pour le panneau; toute l’exposition en l’honneur des 15 ans de La Pastèque vaut le déplacement). Ça se poursuit jusqu’au 30 mars 2014, alors vous avez le temps!
En attendant, vous pouvez voir de belles photos du panneau dans son contexte, ici.
Et, en terminant, j’en profite pour remercier publiquement Pascal pour sa confiance et pour nous avoir embarqués dans ce projet. Ça a été un honneur et un grand plaisir de travailler avec toi.
+++
Pascal Blanchet
Plywood Coquetel
Techniques mixtes
Reproduction : L’abricot
Solstice
Ça fait plusieurs mois (depuis que j’ai vu ça passer, en fait) que j’ai envie de faire une enseigne lumineuse. Nous avons voulu en faire une pour décorer notre table à Design Haut + Fort puis pour la fête d’Henri, mais dans les deux cas, nous avons manqué de temps. Quand Annick m’a demandé si je voulais organiser avec elle Solstice, j’y ai vu l’occasion de faire – enfin! – cette enseigne lumineuse et je lui ai proposé assez tôt dans notre processus de planification.
L’événement a eu lieu samedi dernier et nous avons construit l’enseigne à la fin de la semaine dernière. D’abord, Annick et moi avons retracé les lettres en gros sur du foam board puis Julien les a découpées avec sa scie à ruban. Annick a ensuite percé les trous pour les lumières et Julien a terminé le lettrage en collant des bandes de carton sur tout le contour des lettres et de l’oiseau. Il a ensuite peint les lettres avec de la peinture aérosol, installé les lumières (des lumières de Noël récupérées) à l’intérieur des lettres puis fixé le tout sur une baguette de bois.
Sapin-o-matic
Dans le cadre du projet « Mon beau sapin » mis sur pied par l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, nous avons proposé le Sapin-o-matic, une machine entièrement faite à la main qui permet de perforer la forme d’un sapin dans une feuille de papier. L’appareil est activé manuellement et a été conçu pour résister aux rigueurs du climat hivernal.
Aide à la conception et à la fabrication, réalisation des plans et dessins techniques : Maxime Raymond
Page Facebook, compte Twitter et autre texte d’explication.